• "Ma mère, adhérente à l'ADMD, est morte le 5 mars 2012 au CHU de Limoges. Elle n'a pas eu accès aux soins palliatifs. J'ai insisté beaucoup et tous les jours, pour l'arrêt du traitement, le médecin bien sûr voulait "soigner pas tuer". Quand enfin la sédation a commencé j'ai vu ma mère partir à petit feu dans la souffrance, langue dure comme du bois, bouche grande ouverte et très encombrée, respiration saccadée, sans hydratation, avec des escarres aux pieds au dos, un regard désespéré tant qu'elle a gardé sa connaissance, petits cris pendant les manipulations, ... lors desquelles je n'avais pas le droit d'être auprès d'elle.
    Elle voulait une mort douce, paisible, entourée de sa famille, cela n'a pas été ...
    Je revendique l'ultime liberté de choisir ma mort. Je demande que les professionnels respectent ma décision avec leurs compétences et connaissances scientifiques, qu'ils n'opposent pas à une demande citoyenne le serment d'Hippocrate qui a été, et est bafoué bien des fois, sans utilité pour les malades.
    Chaque citoyen doit avoir le choix de sa mort  et le droit à la compétence des médecins qui seront consultés.


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